Le fameux festival nyonnais fête ses quarante ans en 2015 en s’octroyant un septième jour. Petit tour de piste de ce vieillard loin d’être défraîchi.
Paléo est né dans les seventies. En 1976 pour être précis. L’une des période les plus épiques dans l’histoire du rock. Même si, il faut le dire, le monde entier n’est pas au diapason. Quand Chirac accouchait du RPR et que Mao rejoignait les limbes, les hipsters helvétiques, eux, ne pensaient qu’à se réunir en goguette, entre rock et synthés bien sentis. L’aventure Paléo débute dans une banale salle communale, en avril, sous l’appellation “First Folk Festival”. Les sons de Malicorne, John Renbourn et Jack Treese séduisent 1’800 spectateurs. Alcool, applaudissements et Maxime le Forestier: la formule fait mouche et le succès est assuré; le festival va prendre ses marques et fidéliser artistes, amateurs de musique, et médias. C’est dans les années 90 que Paléo s’en va paître sur les plaines de l’Asse, un carré de verdure de 15 hectares dans lesquels patauger en toute gaieté lorsque vient la pluie.
Pour ses quartantes perles, le festival s’offre un septième jour. Il débutera un jour plus tôt, le lundi 20 juillet, et se terminera le dimanche 26 juillet. Son village prendra les couleurs de l’extrême-Orient.
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Throwback avec le First Folk Festival de Nyon, lors du concert du groupe Malicorne.
