Paleo s’ouvre sous la canicule

Et c’est parti pour une 41ème édition qui s’annonce chaude autant au niveau des températures que de la programmation. C’est ce mardi que les festivaliers ont foulé pour la première fois la Plaine de l’Asse et donné le coup d’envoi de la semaine musicale. Croisons les doigts pour que cela dure, nuls bottes ou parapluies à l’horizon; la jeunesse suisse romande s’affiche en baskets et shorts, torse-nus pour les plus audacieux.

De quoi annoncer un moment des plus torrides au moment de se réunir devant la grande scène, lorsque quelque 35 000 corps suants se presseront devant Matthew Bellamy et ses compagnons. C’est en effet au trio anglais Muse – un véritable abonné au Paléo ces dernières années – que revient l’honneur d’0uvrir les festivités. A 23 heures et quelques minutes – c’est un festival suisse, restons ponctuels – une véritable fourmilière s’est agglutinée autour de la scène promise. Des rires prompts, quelques calembours qui raisonnent à la ronde. La bonne humeur est au rendez-vous, et le nuage du terrorisme qui plane sur les grands rassemblements semble repoussé par delà les frontières – ou du moins noyé au fond des verres à bière.

Quelques impatients tentent de lancer un clapping -virus que la nation islandaise a propagé à l’occasion de l’euro. Certains sourient d’un air narquois, d’autres enchâssent le pas. Enfin, sous une chaleur intense, les premiers riffs de guitare surgissent et se propagent tels un frisson à travers une foule piétinant d’impatience. Des éclairs. Ah non. Les lightnings. Striking. Everytime he moves. Muse nous aveugle. C’est sons et lumières sans compromis. Le visage éthéré du leader, guitare à la main, se détache sur l’écran, auréolé de néons bleus et rouges. Impossible de prendre une vidéo, mon écran ne formant qu’une immense de tache de lumière. Tant pis, écoutons dansons, le beat de la basse cognant mon coeur et mes côtes, les notes s’égrainant comme un mantra trop souvent récité. L’émotion au bord de la bouche, je flotte presque au moment sacré, lorsque jaillissent les premières notes d’Hysteria. Communion partagée par le reste de l’assistance, qui chante et danse comme les initiés que nous sommes. Après toutes ces années…Muse n’a jamais déçu. Et ils étaient bel et bien le choix du roi pour lancer l’édition 2016 de Paléo.

 

@paleo

@paleo

One Response

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.